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 Le Blocus d'Edoria

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Rolan Tyrn
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Rolan Tyrn


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MessageSujet: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeLun 26 Déc - 20:43

12 heures 30, 34 Jenilari 21 038 (Temps Standard Galactique)
Corvette de classe Foray "Invincible", passerelle de commandement, au large du système Cephoris, en approche d'Edoria


Cela faisait maintenant près d'une heure que la corvette de la République, surnommée amicalement "Briseur de blocus" par les officiers de la Navy Républicaine, était arrivée en bordure du système Cephoris tout comme le reste de la flotte. Edoria, planète de la République assiégée, subissait un blocus de la part des Mandaloriens. Leur flotte était composée de quatre croiseurs de classe Hammerhead et de six corvettes de classe Foray, elle avait pour mission de ravitailler la résistance locale d'Edoria et de déposer quelques soldats pour la soutenir grâce à deux de ses corvettes Foray pendant que le reste combattait la flotte ennemie en orbite.

Et ce combat allait débuter dans quelques instants, ce à quoi se préparait le pont entier qui voyait affluer sans cesse plus d'hommes d'équipages. Au milieu se tenait le commandant de bord, Lyana Kalieth, qui transmettait ses ordres sans répit. Rolan lui, si il avait un grade équivalent à celui de commandant et pouvait donner ses propres ordres sans être obliger de suivre ceux qu'il recevait, se contentait d'observer tout ça d'un œil attentif, devant l'écran géant affichant les positions des vaisseaux alliés et ennemis, et ainsi donc leur formation.
Il préférait laisser tout cela à des personnes qui avaient été formés pour ça. Sa mission était d'attendre que la corvette sur laquelle il se trouvait, l'Invincible, dépose ses troupes et son ravitaillement au sol. Alors Rolan suivrait les soldats de la République et irait rejoindre avec eux la résistance d'Edoria pour l'aider et l'organiser. La flotte arriverait plus tard avec des renforts, tandis que lui et les soldats sous ses ordres prépareraient le terrain et feraient vivre un véritable enfer aux mandos.

L'alarme de combat si distinctive se mit à sonner dans toute le vaisseau, affolant et stressant un peu plus l'équipage, si cela était possible, en vue du combat qui s'annonçait. Rolan put entendre le commandant Kalieth donner ses derniers ordres, tandis que sur l'écran radar il put voir toute la flotte se mettre en position et à portée. Cela ne prit que quelques instants, après quoi l'Amiral Solera, un talentueux Rodien, transmit les cibles aux différents vaisseaux dont l'Invincible. Alors qu'il s'approchait Rolan entendit l'ordre tant attendu, tandis qu'en face les mandaloriens faisaient de même :
- FEU !!!!! ordonna le commandant, et les turbolasers du vaisseau crachèrent toute leur fureur à l'ennemi mandos.

Le bruit tout proche boucha les oreilles de Rolan, et les tirs de laser verdoyant filèrent à vive allèrent dans l'espace alors que ceux bleu et rouge des mandos les croisaient et parfois se percutaient, détruisant alors mutuellement les tirs, pour chercher à atteindre les vaisseaux de la République, tout cela non loin de l'orbite d'Edoria d'où le combat devait être visible et spectaculaire.
Alors qu'il était juste derrière elle, le commandant Kalieth ordonna la mise à pleine puissance des boucliers juste à temps pour recevoir correctement les tirs ennemis, puis se tourna vers Rolan.
- Vous devriez aller vous préparer Jedi, nous auront bientôt brisé le blocus et seront alors en orbite. Vous devrez partir aussitôt. lui dit-elle.

Acquiesçant à cette remarque, le chevalier Jedi murmura des mots de courage et demanda à ce que la force soit avec elle, puis se retourna pour aller rejoindre l'ascenseur et se rendre au hangar. Tranquillement mais d'un pas rapide, Rolan se rendit jusqu'au sus-cité ascenseur, et appuya sur le bouton approprié. Le vaisseau trembla alors clairement de tout son long, signalant la réception d'autres tirs. Il se surprit alors à espérer que les boucliers tiendraient bon, ce dont il doutait à son grand étonnement.


Dernière édition par Rolan Tyrn le Sam 10 Mar - 20:10, édité 3 fois
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Lyana Kalieth
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeLun 26 Déc - 23:01

12 heures 30, 34 Jenilari 21.038 du calendrier républicain.
Briseur de blocus classe Foray "Invincible", passerelle de commandement.


L'Invincible, un fier briseur de blocus de la flotte Républicaine, mon vaisseau, venait d'émerger de l'hyperespace à proximité du système d'Edoria afin de ravitailler la résistance locale en armes, provision et lui allouer quelques renforts. Je me trouvais sur la passerelle de commandement depuis tout ce temps là, prête à engager le combat avec l'ennemi dans le cas fortement improbable où ces fichus mandaloriens nous attendraient à la sortie de l'hyperespace. Heureusement il n'en fut rien mais on eut à la place une autre surprise peut être tout aussi désagréable. La flotte ennemie était bien plus grande que ce que les renseignements républicains avaient bien voulu nous dire, ce qui nous faciliterait pas la tâche. Cependant j'étais prête à en découdre, j'avais entendu des histoires concernant la puissance des mandaloriens mais cela n'était sûrement que des fichus racontars de soldats. L'Invincible se trouvait en tête de formation, juste devant le vaisseau amiral de la flotte : un croiseur de classe Hammerhead et escorté par deux autres briseurs de blocus sur les flancs bâbord et tribord. Un officier, un lieutenant, se trouvait à la console des opérations et analysait les relevés des senseurs.

- Commandant. D'après nos senseurs la flotte mandalorienne se compose d'un unique Kyramud et d'une dizaine de cuirassés Kandosiis accompagnés de Jehavey'irs. C'est du gros linge qu'on a là commandant, vos ordres ?
- Transmettez vos données au lieutenant ...

Je ne me rappelais plus du nom de ce lieutenant, j'avais toujours eu une sale mémoire pour ce qui était des noms et des visages. Après quelques secondes passées à tenter de me remémorer le nom du lieutenant j'abandonnai et lâchai finalement :

- ... Au lieutenant responsable des transmissions pour en informer la flotte et l'amiral Solera.

Je vis un sourire railleur apparaitre sur les lèvres du lieutenant humain qui appliqua cependant mes ordres. Mon équipage me prenait vraiment pour une privilégiée qui ne méritait pas son grade. Mon commandant en second, le lieutenant Heich, m'avait déjà fait part de certaines des rumeurs qui courrait dans l'équipage. Pour eux je devais mon commandement rapide à l'influence de mon père, l'Amiral Ultriss Kalieth, et pas à mes talents. J'avais pourtant été diplômée de l'académie navale, comme tout le monde ici. Je faisais même partie des dix meilleurs diplômés de ma sélection comme en témoignait la médaille sur mon torse et ses rumeurs commençaient à saper mon autorité, c'est limite si on ne me riait pas au nez. Les officiers de pont de l'amiral ne tardèrent pas à nous envoyer des coordonnées de tirs ainsi que la formation à adopter lorsque l'on se retrouverait au contact. L'amiral avait prévu de déployer ses corvettes au centre de la formations pendant que les quatre Hammerheads tenaient les flancs. Mon équipage, mon vaisseau, se retrouvait en plein cœur de la formation et subirait donc un déluge de tir sans nul doute plus important de la part des mandos, je ne comprenais pas très bien la stratégie de mon supérieur mais j'appliquai tout de même les ordres et alors que la flotte s'approchait de celles des mandaloriens la formation républicaine pris forme.

- Lieutenants, commencez à dérivez l'énergie des moteurs vers les armes. Nous aurons besoin de toute notre puissance de feu pour passer au travers de cette flotte.

Il n'eut aucune réponse, les deux lieutenants se contentant d'appliquer mes ordres. La flotte allait bientôt arriver à portée de tir et à ce moment que le lieutenant Heich, mon commandant en second entra sur la passerelle un sourire au lèvres. Les officiers qui le croisait se contentant de le saluer.

- Lyana, euh commandant, j'ai raté quelque chose ?

Comme si il venait de se rappeler du protocole, il se mit au garde à vous. Je lui fis un signe pour qu'il se détende, ce qu'il ne tarda pas à faire. J'appréciais le lieutenant, comme une bonne partie de l'équipage d'ailleurs. On avait fait nos classes ensembles et bien qu'il y fut moins bon que moi, il m'arrivait de penser que c'était lui qui aurait dû se retrouver aux commandes de l'Invincible.

- Non pas grand chose. On s'apprêtait, seulement, à engager les hostilités à vrai dire.

Il regarda quelques instants à travers la vitre transparacier puis se détourna de celle-ci pour finalement observer une écran où était affiché la formation de la flotte et les mouvements prévus une fois au contact. Il semblait vraiment intéressé par la technique de l'amiral, après quelques secondes de réflexion silencieuses il se mit finalement à parler.

- Intéressante stratégie que celle-là, bien que la formation en ligne simple risque de limiter nos angles de tirs et les possibilités de manœuvres.

La simple remarque du lieutenant me fit prendre conscience de la stratégie, osée il faut le dire, de l'amiral. Face à la formation en V inversé des mandaloriens, la classique formation en V simple nous aurait fait rapidement perdre mais la formation en ligne simple combinée à des chasseurs qui éviteraient la formation ennemie pour les prendre de dos pourrait se révéler désastreuse pour les mandos, peut être même nous apporterait elle la victoire qui sait. Je venais juste de finir de réfléchir à cette stratégie que l'Invincible se stoppa, comme tout le reste de la flotte, hors de portée des armes des mandaloriens exploitant ainsi leur désir de combat pour les forcer à venir à nous. Cette tactique porta rapidement ses fruits puisque les vaisseaux mando accélérèrent rapidement pour se mettre à portée. C'est alors que je vis ce qui pourrait être un problème, Leur Kyramud se tenait au centre de leur flotte, ne laissant que mon vaisseau et une autre corvette pour l'affronter et ce combat risquait d'être inégal si les chasseurs n'intervenaient pas à temps. Ceux-ci ne tardèrent cependant pas à décoller en fonçant droit sur la formation Mandalorienne avant de piquer vers la haute atmosphère d'Edoria. Puis les vaisseaux ennemis arrièvrent à portée de tir et l'amiral nous transmit alors les coordonnées de tir finales.

- FEU !

Cet ordre sortit presque naturellement et les turbolasers de l'Invincible crachèrent une double salve dans l'espace qui ne tarda pas s'écraser sont les écrans déflecteurs du Kyramud Mandalore.

- Dérivez toute l'énergie sur les boucliers déflecteur avant !

A peine le lieutenant eut finit d'obéir à mes ordres que la terrible contre attaque du Kyramud, une vingtaine de tirs de turbolasers, s'abattit sur nos boucliers. La corvette nous accompagnant n'eut pas la même chance et les tirs ennemis finirent par pénétrer son bouclier endommageant en partit son système d'armement. Je me tournais alors vers le Jedi, auquel je n'avais prêter aucune attention jusqu'alors, au moment ou notre second salve fut tirée en direction du Kyramud des mandaloriens.

- Vous devriez aller vous préparer Jedi, nous auront bientôt brisé le blocus et seront alors en orbite. Vous devrez partir aussitôt.

Il acquiesça et murmura quelques mots d’encouragement avant de quitter le pont et la seconde riposte mandalorienne s’abattit sur nos écrans déflecteurs auxquels je n'osais dorénavant pu retirer une seule petite parcelle d'énergie.

- Ouais, lâcha le lieutenant Heich, sa Force a intérêt d'être avec nous vu ce qu'endurent nos boucliers on ne tiendra pas encore très longtemps.

Je ne répondis rien à la remarque de mon second car malgré son manque de respect, il avait raison : le Kyramud ne tarderait pas à avoir raison de nous et malgré ce que j'avais dit au Jedi, je doutais. La stratégie de l'amiral n'avait pas fonctionné. En effet contrairement à ce qu'il avait espéré les mandalores n'avaient pas envoyés leurs chasseurs contre nous et nos propres chasseurs se retrouvaient empêtrés dans un combat au lieu de nous assister. L'Amiral nous envoya alors d'autres ordres nous intimant de foncer droit sur l'ennemi pendant escorté d'un petit escadron de chasseurs républicains. Je crus tout d'abord qu'il voulait nous envoyer au casse-pipe mais de toute façon, avions nous le choix ? Je donnai alors mes ordres juste après que notre troisième salve fut tiré pour que l'énergie alimentant les armes soit détournée vers les moteurs et ma corvette s'avança alors hors de la formation, droit vers le Kyramud accompagnés de seulement six chasseurs tactiques Aurek. Les croiseurs Hammerheads avait quelques peu réussis à progresser dans la formation ennemie et ouvrirent le feu sur le Kyramud. Celui-ci maintenant pris de flanc par un petit escadrons de chasseurs qui avait réussis à sortir du dogfitght se déroulant au loin n'eut d'autre choix que de quitter la formation pour ne pas perdre ses écrans déflecteurs sous le feu ennemi, laissant une plaie béante que je pouvais exploiter pour atteindre la planète, tout ne se déroulait peut être pas aussi mal après tout. Les chasseurs m'accompagnant ne tardèrent pas à accélérer pour exploiter cette brèche et ainsi franchir les lignes des mandalores. L'Invincible n'eut cependant pas cette chance, une partie de la flotte mandalorienne ouvrant le feu sur nous pour nous empêcher de passer. Ces tirs n'eurent aucun mal à détruire ce qui restait notre bouclier et à percer la coque de duracier par endroit occasionnant une décompression explosive qui nous fit quitter notre trajectoire. Alors que les tirs s'abattaient sur notre coque la console d'un des officiers de pont explosa, tuant le lieutenant qui la contrôlait sur le coup et en blessant deux autres. Comme si cela ne suffisait pas, une alarme de surchauffe des réacteurs retenti.

- Envoyez plus de liquide de refroidissement dans les moteurs conventionnels ! VITE !

Le lieutenant responsable pianota rapidement sur sa console et l'alarme se tue rapidement, on l'avait eu échappé belle et le vaisseau commençait à reprendre sa trajectoire d'origine. Pendant ce laps de temps, une autre corvette en avait profité pour s'élancer vers la brèche et je la vis se prendre un véritable barrage de tir qui ne tarda pas à réduire son bouclier à néant et une salve de torpilles à concussion vinrent mettre fin à la vie de son équipage en faisant exploser son réacteur. Cela ne présageait rien de bon pour l'Invincible ...

- Alerte missile commandant, lâcha un lieutenant paniqué.
- Faites sonner l'alerte collision lieutenant et détournez toute l'énergie disponible vers les moteurs, nos boucliers HS c'est notre seule chance de survie !

Malheureusement, on réagit trop tard et les missiles mandaloriens vinrent percuter nos moteurs. Ouvrant une brèche de la cuve de liquide de refroidissement et tuant sans nul doute tous les techniciens qui se trouvaient à proximité directe. Le liquide s'enfuyait dans l'espace et l'alarme de surchauffe se remit à faire des siennes. De plus il semblait que les missiles avait créer un feu dans d'autre parties de la corvette, un feu trop proche des réacteurs ce qui s'ajoutait à notre problème de surchauffe. Le lieutenant Heich s'approcha alors de moi, j'étais tétanisée à l'idée de ma mort qui semblait si proche.

- Madame ... Lyana, tes ordres vite !

Je ne voyais qu'une seule solution, une solution horrible.

- Ventilez toute l'atmosphère des sections alentours nous ne pouvons pas perdre nos réacteurs !
- Mais ... mais, commandant il y a des hommes dans ces cloisons.

Le lieutenant Heich se mêla alors de la discutions.

- Vous avez reçu un ordre direct lieutenant, son ton se radoucit un peu, c'est eux ou le vaisseau.

Je vis le lieutenant pianoter lentement sur sa console et condamner à mort des dizaines d'innocents, par ma faute. Les alarmes se turent alors mais les moteurs refusèrent de fonctionner à nouveau et pour rajouter à notre malheur la force d'attraction d'Edoria nous avait capturé, si on ne brulait pas dans l'atmosphère, le crash aurait sans doute raison de nous. Ainsi c'était ça mon destin ? Mourir dès ma première mission, j'aurais bien voulu quelque chose de plus glorieux mais c'était trop tard maintenant.

- Commandant ! Je vous promets un atterrissage de toute beauté, lâcha le pilote sans aucun sourire.

Le pilote, assis dans son siège bas situé un peu plus bas que le sol, retourna ensuite à ses obligations à savoir tenter de contrôler notre crash sans pouvoir utiliser nos moteurs. Je saisis alors un des communicateurs qui se trouvait à proximité de la carte tactique maintenant hors service.

- A tout l'équipage, ici le commandant Kalieth. Préparez vous un atterrissage difficile, accrochez vous à ce que vous pourrez et bonne chance ! Lyana Kalieth terminé.

Je m'autorisai un dernier sourire avant ma mort presque certaine car, après tout, j'avais tenu ma promesse auprès du Jedi, on l'avait franchis ce fichu blocus.
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Rolan Tyrn
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMar 27 Déc - 0:38

13 heures 35, 34 Jenilari 21 038 (Temps Standard Galactique)
Corvette de classe Foray "Invincible", niveau un dans les couloirs du vaisseau


Le trou noir. C'est avec cette impression plus que déstabilisante que je me réveillais, ne sachant ni où j'étais, ni pourquoi, pas plus que qui j'étais. Je mis plusieurs minutes à me souvenir de mon nom. Sacré choc que j'avais reçu. Le reste revenait difficilement, mais les couloirs dans lesquels je me trouvais m'aidèrent à me rappeler. J'étais sur l'Invincible, une corvette de classe Foray en route pour... pour...

Bon sang, rien à faire ! Quel était donc cette mission ? Tout en me posant la question, je me levais vérifiant instinctivement que mon sabre-laser était bien à ma ceinture. Après quoi je me mis en marche, à la recherche d'autres survivants, et d'une sortie. J'étais maintenant sur la planète et, survivants ou pas, je pouvais au moins aller remplir ma mission envers les habitants d'Edoria, je le devais. Pour Edoria ! Ce fut comme l'ouverture d'une fenêtre face au soleil, ma mémoire s'éclaira soudainement.

J'étais là pour aider les habitants de la planète face aux mandaloriens. La bataille avait été engagée, et le vaisseau avait énormément souffert. Et pendant que je me dirigeais vers la soute, j'eus tout juste le temps de m'accrocher à la paroi la plus proche après avoir entendu le commandant Kalieth annoncer un atterrissage difficile. C'était le crash qui m'avait envoyé me cogner contre les murs du vaisseau, tandis que même le plafond me tombait dessus. Qu'es-ce que cela faisait plaisir de se souvenir de tout ! Plus encore, j'imaginais, après avoir eu des difficultés qui paraissaient insurmontables.

Alors que j'observais l'état du vaisseau, je ne pus m'empêcher de le penser : l'Invincible ne volerait jamais plus. Tout juste si il ne s'était pas désintégré dans l'atmosphère, alors voler ! Les couloirs étaient dans un état inimaginable, les plaques du plafond tombées des câbles électriques et toutes sortes de bouts métallique pendaient en projetant encore quelques gerbes, comme un être vivant en voie de mourir petit à petit. Lentement. J'aperçus même un droïde astromécano, complètement foutu.
Un peu plus loin, ce fut une autrement plus macabre découverte : le corps d'une jeune enseigne, elle avait périt la nuque brisée dans un sens impossible contre la paroi du vaisseau. Pas de doute possible, c'était bien là la fin de l'Invincible.

Au moins avait-il permis ma survie, et peut-être celle d'autres personnes, dans sa dernière heure. Une pensée me vint soudain à l'attention de la passerelle. La jeune commandant Kalieth avait-elle survécut ? Je préférais ne pas penser à l'alternative. Mais pour beaucoup de commandants, perdre son vaisseau était quelque chose de très dur moralement, car cela signifiait bien souvent l'échec et la perte de beaucoup d'hommes. La jeune femme échani serait-elle plus résistante ? À voir, si elle avait survécut...

Soudain, j'arrivais devant une porte verrouillée. La console d'ouverture était bien sûr inactive car plus alimentée, mais ce n'était pas ça qui allait arrêter un Jedi. Après tout ce n'était que l'électricité qui était out, les mécanismes eux étaient fonctionnels. Enfin, je l'espérais. Et ça, la force pouvait les faire bouger. Malheureusement, j'étais faible, et je venais à peine de sortir d'un profond coma. Si je n'avais pas mon datapad je ne saurais même pas l'heure ! D'ailleurs à ce propos, le combat avait bien tourner dû en la faveur d'un camp. La République avait-elle gagnée ? Si oui, ce serait des soldats républicains qui viendraient les chercher. Dans le cas contraire... pas de temps à perdre.

Peu importe. Faisant le vide dans mes pensées, je m'agenouillais. J'eus du mal à trouver la paix, tant de questions se bousculaient sur un fond de fatigue somnolente : guère recommandé pour la méditation. Plusieurs minutes après je finissais cependant par réussir. Me retrouvant en symbiose avec la force, je pu percevoir les mécanismes de la double-porte, et les activer. Devant moi, la double-porte glissa dans un bruit grinçant.

Me levant subitement, je traversais sans plus attendre avant de la voir se refermer derrière moi. Plus loin, je pouvais voir se profiler grâce à la force plusieurs présences, des hommes encore en vie ! C'était sans aucun doute la soute que je percevais, et je me mis à courir aussitôt. Arrivé devant la porte, traversant les couloirs et passant devant carcasses et cadavres, j'activais la porte... pour me retrouver devant cinq soldats, fusils blasters pointés sur moi.

Je levais les mains pour montrer ma volonté pacifique, avant de leur parler :
- Je me nomme Rolan Tyrn, chevalier Jedi et commandant. Cette présentation parut soulager les soldats qui furent, je le perçu, clairement rassurés. Je continuais donc. Qu'attendez vous donc comme ennemi venant de l'intérieur ? Des mandaloriens ?
L'un des soldats s'avança vers moi, un twi'lek. Il m'expliqua :
- Pardonnez notre accueil Jedi, à vrai dire nous venons de nous réveiller à l'instant. Je ne savais même plus où j'étais, si c'était la sortie ou non. Vous nous avez surpris en fait.
- Alors c'est à moi de m'excuser. Dis-je, compréhensif. Je sais ce que c'est, j'ai eu le même effet à mon réveil. Je fis mine de regarder derrière lui, puis demandais : Vous avez vu d'autres survivants dans le hangar ?
- Peut-être y en a t-il, je ne sais pas. Le crash à foutu tout sans dessus dessous. Regardez moi ça, dit-il en pointant du doigt plusieurs centaines de caisses et un véhicule de transport terrestre coupé en deux. C'est un vrai carnage. On était là pour apporter de l'aide, au final c'est nous qui en avons besoin. Peut-être que si nous avions eu un autre commandant...

Cette dernière remarque m'intrigua plus qu'elle ne me choqua. Je demandais alors, curieux, pourquoi disait-il ça. Il me regarda alors soudainement, pâle, bafouillant des paroles incompréhensibles tandis que ses compagnons ricanaient. Je fis mine d'oublier ce qu'il avait dit, comprenant qu'ayant le grade de commandant, il avait peur que je rapporte cela aux officiers responsables. Peu m'importait ce genre de critique dans une situation pareil. Rapidement, je distribuais mes ordres, dans une optique d'efficacité. Si il y avait d'autre survivants, peut-être avaient-ils besoin de soins auquel cas il ne fallait pas trainer.

- Fouillez la soute à la recherche de survivants, et profitez en pour faire des comptes rapides de ce qu'il y a à notre disposition, priorité aux véhicules de transports, puis aux équipements de soin et armement. Je retourne à l'avant, je vais essayer de savoir ce qui est arrivé au commandant Kalieth. Vous, dis-je en pointant du doigt le twi'lek, attendez ici pour accueillir d'autres éventuels survivants qui viendraient là et aux autres accès de la soute. Surveillez bien. On reste en contact, dis-je pour finir, faisant référence au com-link que l'un des soldats me passa.

N'attendant pas leurs réponses, je me mis en route, empruntant un autre chemin pour accéder au niveau du pont et espérer ainsi trouver d'autres soldats. Derrière moi j'entendis tout de même leurs "À vos ordres". Ils ne se posaient même pas la question de la logique de mes ordres, ils les appliquaient juste. La confiance des gens envers les Jedi rendaient difficile nos missions, car ils attendaient bien souvent beaucoup de nous. Parfois, beaucoup trop comparé à ce que nous pouvions donner. J'eus alors soudainement et enfin l'idée d'utiliser le com-link. L'activant, je dis :
- Ici le chevalier jedi Tyrn, je me trouve actuellement dans la soute du vaisseau, en compagnie de cinq autres soldats. Si quelqu'un m'entends, répondez. Puis, au cas où certains ne pouvaient répondre, je rajoutais : Rejoignez nous à la soute, que nous puissions faire le compte des survivants.


Dernière édition par Rolan Tyrn le Sam 10 Mar - 20:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMar 27 Déc - 11:10


12 heures 25, 34 Jenilari 21.038 du calendrier républicain.
Briseur de blocus classe Foray "Invincible", "fosse" de la passerelle.





-Artyom ! Keorf’ ! Je vous transmets les dernières coordonnées de sortie envoyées par le vaisseau amiral.


Artyom fit un signe à la vigie des communications à l’autre bout de la passerelle pendant que Keorf’, une enseigne rhodienne, s’occupait d’ouvrir le fichier sur leur console.
-Correction minime lieutenant.
-Mhmm, en effet, modifie le vecteur de sortie je voir Liliane pour m’occuper de la décélération.
-Oui mon lieutenant !

Artyom courut jusque à un siège vide à côté d’une de ses camarades. Celle-ci le regarda et comprit en un regard ce qu’il voulait faire. Il transféra les derniers paramètres d’émergence en espace conventionnel et ils travaillèrent tout deux à faire en sorte qu’elle s’effectue au millième de seconde précis prévue sur le nouveau plan de vol.
Autour d’eux, les autres vigies se contentaient de vérifier fébrilement si tous les systèmes étaient opérationnels et si la corvette était parée au combat.

Une fois fait, Artyom revint à sa place et vérifia que l’enseigne rhodienne avait correctement paramétré le nouveau vecteur de sortie. Il finit juste à temps pour voire que le compte à rebours arrivait à son terme.
Il se leva alors et les quelques bavardages fiévreux qui agitaient la fosse et le reste de la passerelle se turent brusquement.

-Attention. Emergence en espace conventionnel dans… 5… 4… 3…2…1…Emergence !

Face à lui le blanc immaculé laissa place à un noir profond et à une magnifique planète. Mais il n’eut le temps d’apprécier la vue et se remit à pianoter sur sa console. Son rôle à lui était finit, il devait se contenter d’observer le travail des autres vigies et contrôler les systèmes de manière à venir en aide à n’importe lequel de ses collègues débordés.
Et au bout de quelques secondes, le verdict tomba : les mandaloriens étaient plus nombreux que prévus. Le commandant donna ses instructions depuis sa passerelle qui surplombait la force.

-Lieutenants, commencez à dérivez l'énergie des moteurs vers les armes. Nous aurons besoin de toute notre puissance de feu pour passer au travers de cette flotte.

Artyom suivit de prés la manœuvre : tout se passait bien. Il se reconcentra sur les censeurs et attendit avec appréhension le choc. La formation adoptée par la flottille républicaine ne lui inspirait guère confiance. Et leur vaisseau ne disposait d’aucune couverture de chasseur.
Ils arrivèrent enfin au contact avec la flotte mandalorienne, Artyom espérait seulement qu’une partie de l’équipage adversaire n’ait pas eu le temps de rejoindre son poste.

-FEU

Et le ballet des turbolasers commença. Leur première cible encaissa leur rafale sans broncher. Artyom ferma les yeux lors de la riposte. Le navire gronda mais les boucliers résistèrent. La vigie remarqua qu’un des circuits de refroidissement du générateur de bouclier avait partiellement fondu mais un de ses collègues avait immédiatement dérivé une partie du liquide sur un circuit secondaire, et les techniciens affirmaient qu’eux et leur droïdes répareraient ça dans la minute. Artyom songea que dans une minute tout serait déjà joué. Mais la deuxième salve de turbolaser provenant de deux cuirassés mandalore elle, traversa le bouclier déflecteur et un craquement sinistre glaça le cœur de tous les membres de l’équipage. Le bilan était lourd, les techniciens qui avaient à peine commencé à colmater la brèche du générateur de bouclier furent victime d’une nouvelle fuite qui les aspergea de liquide de refroidissement chauffé à plus de 200 degrés. La batterie de turbolaser droite était HS et tous ses artilleurs étaient hors de combat. En revanche le blindage avait bien absorbé le reste.

La deuxième salve de l’Invincible parti, bien amoindrie par la perte d’un canon.

La nouvelle riposte fut entièrement absorbée par le bouclier qui ne défailli pas. Néanmoins sont liquide de refroidissement était au bord de l’évaporation et celui des générateurs énergétiques était presque bouillant. Ca tenait mais c’était juste. Et maintenant c’était les chasseurs ennemis qui les harcelaient. Leur puissance de feu était dérisoire mais ils empêchaient les systèmes de refroidir et de se recharger. Artyom soupira de soulagement quand il vit qu’une escadre de chasseur avait enfin rejoint leur position d’escorte. Mais il déchanta vite quand il vit que la mission n’était pas abandonnée. Ils fonçaient droit sur l’ennemi. La bataille atteint son paroxysme quand soudain le liquide de refroidissement des réacteurs se mit à s’évaporer. Le commandant demanda d’envoyer tout ce qui restait pour les refroidir mais Artyom n’aimait pas ça : jamais le générateurs de bouclier ne tiendra maintenant.

Un cri de stupeur jaillit alors de la bouche d’une des vigies :

-Ils ont eut Le Téméraire !

Un autre ajouta :

-Alerte missile commandant !

Le commandant prit la meilleure décision possible mais rien ne semblait pouvoir sauver l’Invincible. Un nouveau grondement sourd, la liste des pertes venait de nouveau d’augmenter.

-Mais qu’est qu’ils font ? Ils sont malades ! Dit Keorf’ en lui montrant que certains secteurs du bâtiment étaient dépressurisés.

Artyom le regarda et ne put que secouer tristement la tête.

-Commandant ! Je vous promets un atterrissage de toute beauté !
dit le pilote.

« Abruti !» songea Artyom.


-A tout l'équipage, ici le commandant Kalieth. Préparez vous un atterrissage difficile, accrochez vous à ce que vous pourrez et bonne chance ! Lyana Kalieth terminé


Un twilek’ lança alors le décompte :
-Entrée dans l’atmosphère d’Edoria dans 10…9…

Le second, Heich hurla alors :
-Que tous ceux qui n’ont rien de mieux à faire me trouvent une putain de ZA avec les censeurs visuels qui nous reste !
-Ce serait pas de refus. Cria le pilote qui commençait à sérieusement paniquer.
-Entrée dans l’atmosphère ! 11 kilomètres d’altitude… 10 kilomètres…

Artyom scruta la planète à la recherche d’une zone plane permettant un atterrissage d’urgence.

-9 kilomètres…Annonça le Twilek' d'une voix qui se voulait neutre mais qui commençait à se teinter d'une lueur d'angoisse.
-J’ai trouvé une ZA ! Je t’envois les coordonnées ! Cria un Rhodien d'un air victorieux.

Mais l'euphorie fut de courte durée sur la passerelle puisqu'une enseigne gémit dans la seconde qui suivit:
-On a perdu les boucliers thermiques !
-8 kilomètres… 7 kilo…., continua le twilek' d'une voix maintenant totalement neutre, comme s'il s'était détaché de leur sort.
-Le blindage commence à fondre !!Hurla une autre enseigne en sanglotant.
-6 kilomètres…
-Accrochez vous ! Hurla Heich visiblement énervé par le manque de discipline de la passerelle.
-kilomètres… 4 kilomètres…
-On a dépassé la ZA !! Gémit le rhodien plus du tout triomphant.
-Atterrissage de toute beauté mon cul ! hurla Artyom sur un ton mauvais.
-3 kilomètres !
-Je rêve y’a une montagne droit devant.S'horrifia à son tour une vigie.
-2 kilomètres !
- Redresses ! Redresse !Vociféra à nouveau Heich.
-Peut pas !!, cria le pilote désormais totalement en proie à la panique.
-Essaies d’atterrir dessus.S'énerva un membre du service de sécurité qui ne tenait visiblement plus en place.
-1000 mètres ! 950 mètres ! 925 !Hurla le twilek' pour se faire entendre.
-C’est trop bas !
-Redresses !!


Artyom ferma les yeux.


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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMar 27 Déc - 22:51

13 heures 24, 34 Jenilari 21.038 du calendrier républicain.
Briseur de blocus classe Foray "Invincible", passerelle de commandement.


L'alimentation du vaisseau devait sûrement avoir un problème puisque je voyais sans cesse des flashs de lumière rouge clignotantes, du moins c'est que je pensais au premier abord, mais je me rendis bien vite compte quand je repris totalement conscience vautrée sur une console de commande hors service et tâchée de sang que la problème venait plus de moi que du vaisseau. Encore sanglée à mon siège je ne pus que relever la tête et par pur réflexe, en voyant le sang sur la console de commande devant moi, je me touchai le front. Je sentis ce qui semblait être du sang coagulé puis je me demandai ce qui c'était passé pour que la passerelle soit dans un pareil état. Des objets de toutes sortes étaient éparpillés partout sur le pont, des corps dont certains formaient des angles bizarres étaient visibles ici et là, certains gisant même dans une marre de sang de couleurs diverses. Il y avait aussi cette satanée lumière rouge angoissante qui inondait toute la passerelle. Mes yeux se posèrent ensuite sur là où auparavant été présente une baie de transparacier maintenant remplacée par un épais volet de duracier puis tout à coup mes souvenirs remontèrent à la surface, le volet qu'on avait abattu avant le crash, la violence du choc et le trou noir qui suivait. Quelle heure était-il ? Ou étions nous ? Autant de questions qui traversait mon esprit mais qui ne trouvaient pas pour autant de réponses. Décidant de prendre mon courage à deux mains, je détachai mon harnais et me levai pour tomber au sol aussitôt, ma jambe me faisant un mal de chien. Le bruit que je fis en m'étalant sur le sol réveilla quelques officier de pont à proximité, dont mon second qui se porta rapidement à mon secours et m'aida à me relever. Je le remerciai d'un simple hochement de tête et me soutenant toujours il lâcha à mon intention :

- Lyana donne moi le nom du mec qui a osé appeler ce vaisseau "l'Invincible", que je lui donne de mes nouvelles !

Il décocha un sourire à la fin de sa remarque que je ne pu m'empêcher de lui rendre. Les survivants de l'équipe de sécurité du pont venaient juste de se réveiller, grâce à l'aide des rares officiers de pont survivants et le lieutenant Heich se dirigea vers l'un d'eux pour lui demander son fusil. Celui-ci ne semblait pas très enthousiaste à l'idée de refiler son arme à l'officier et il le fut encore moins quand il avoua qu'elle m'était destinée mais il finit par obtempérer en lâchant un ou deux jurons par la suite que le lieutenant ignora.

- Tenez commandant, ça sera toujours mieux que mon épaule vous en pensez quoi ? Enfin du moins jusqu'à qu'on aille à l'infirmerie pour dégoter un peu de kolto, dit-il en me tendant le fusil.

Je pris le fusil et me servit de béquille pour soulager de mon poids le lieutenant qui redevint libre de ses mouvements, boitant lentement je me dirigeai vers le soldat maintenant sans arme pour lui tendre mon pistolet blaster, il saurait certainement mieux en faire usage que moi étant donné ma situation. Il me remercia ensuite d'un simple signe de tête et d'un sourire gêné.
Les survivants du crash étaient maintenant tous réveillé et tous semblaient à peu près apte au service. Enfin, disons que je semblais être la plus amochée si on ne comptait pas les survivants. Un lieutenant moins blessé que les autres se dirigea vers une console qui semblait encore en état de marche, marchant toujours difficilement et la douleur toujours aussi vive je me dirigeai vers lui.

- Rapport officier de pont, lui demandais-je une fois que je fus assez proche de lui.
- Hum pas grand chose à dire commandant, la plupart des systèmes ont grillés avec ce crash et je n'arrive pas à avoir un rapport de situation clair.

Je hochai de la tête pour moi même avant de lui dire de se relever et de quitter son poste. Le lieutenant Heich comprenant ensuite qu'il n'y avait plus rien à faire ici rassembla les survivants et leur ordonna de se préparer à partir pour l'infirmerie. Les survivants récupèrent tout le matériel qui pouvait l'être et qui aurait pu nous être utile. Je me contentai de les prévenir de ce tenir prêt à ouvrir le feu si jamais quelque chose d'hostile venait à se présenter, les Mandos avaient peut être déjà envahis le vaisseau et il fallait se tenir prêt. Le petit groupe se mit ensuite en marche à travers les différents couloirs tout aussi amochés que la passerelle. Parfois on croisait un cadavre, baignant dans son sang ou ayant tout simplement subit un choc trop violent pour s'en sortir indemne. Plusieurs droïdes, des sentinelles et des modèles T3 principalement mais aussi quelques War Juggernauts, étaient réduis à l'état de pièces détachés dans de nombreux couloirs. Il fallait aussi compter sur les cables électriques haute-tension qui pendait à présent du plafond, l'Invincible avait pris une sacré correction. La formation qu'avait adoptée mon second était logique, les derniers membres de l'escouade de sécurité étaient en première ligne avec lui tandis que moi je me retrouvais en fin cortège, escortée par un jeune lieutenant qui tenait nerveusement son pistolet et qui ne semblait d'ailleurs pas très ravi de la tâche qu'on lui avait confié. Entre nous se trouvait tout le reste des rares survivants de la passerelle. Nous finîmes par atteindre l'infirmerie, malheureusement personne n'avait survécu au crash ici, tous était morts à cause de la violence du choc ou sous de multiples débris comme des lits d’hôpital. Le lieutenant Heich demanda à tout le monde de ramasser le plus de matériel médical possible, d'autres survivants en auraient sûrement besoin. Lui se contenta de prendre une trousse médicale d'urgence, ou trousse de survie comme l'appelle les soldats, le kolto y était concentré et ces trousses bien que coutant chères étaient très efficaces. Il me força d'abord à m'asseoir puis sortit une des doses-seringues pour me l'injecter directement dans la jambe. Il pris ensuite une sorte de gel qu'il appliqua sur ma blessure au front.

- Merci mais j'aurais très bien pu faire ça seule, lâchais-je finalement.

Il me regarda puis esquissa un sourire avant répliquer :

- M'ouais, te connaissant tu aurais renversé la moitié du contenu par terre avant même de commencer.

Je ne répondis pas à sa remarque avant de me laisser il me salua se rappelant soudain du protocole militaire, qu'il avait trop tendance à oublier à mon goût. Il commença à partir vers les autres mais se ravisa au dernier moment.

- Ah j'oubliais, le kolto fera effet relativement rapidement tu pourras de passer de ta béquille improvisée dans quelques minutes mais je te conseille de ne pas faire trop d'efforts pendant encore quelques heures.

Je ne lui répondis que d'un sourire ironique : pas d'effort en situation de combat, il se croyait drôle ou quoi. Les membres d'équipage ne tardèrent pas à rassembler tout l'équipement nécessaire et commencèrent à partir avec moi et mon garde fébrile sur les talons. Du moins jusqu'à qu'un soldat de l'équipe de sécurité ne lève le poing pour dire à tout le monde de se stopper, il semblait recevoir une communication dans son comlink, un des rares qui était en état. Il s'approcha de moi et me briefa rapidement sur ce qu'il venait d'entendre, apparemment le Jedi était vivant et cherchait à rassembler les survivants, une aubaine pour nous. Je pris donc le comlink du soldat afin de répondre à ce Jedi et je me rendis compte alors que j'ignorais son nom. Enfin c'est le cas pour quasiment tout l'équipage en même temps.

- Maître Jedi ? Ici le commandant Kalieth, nous sommes dans l'infirmerie si vous êtes à proximité répondez nous pour qu'on vous rejoigne sinon nous rejoindrons la soute comme vous nous le conseillé. Vous me recevez ? A vous.
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMar 27 Déc - 23:31

13 heures 25, 34 Jenilari 21 038 (Temps Standard Galactique)
Galedra, avant-poste de la ville.

Cela faisait un mois que Solomon et son maître étaient arrivés à Galedra . Ils s'étaient investis dans cette guerre au côté des Républicains et surtout de Revan, le maître Jedi qui avait décidé d'aider ces peuples contre la menace mandalorienne.
Ils étaient venus à bord d'un vaisseau qui transportait des vivres pour les habitants d'Edora, avant le blocus. On les avait affilié à un avant-poste à l'intérieur de la ville dans le but de surveiller les alentours et défendre la ville.


Maître Seith montait les escaliers qui menaient en haut de la tour où il retrouva son apprenti, ses jumelles à la main entrain de scruter l'horizon.

"Alors mon Solomon, as-tu vu quelque chose de particulier ?" demanda Seith.

"Non maître, je commence aussi a en avoir assez de ce blocus qui nous empêche de nous nourrir correctement et j'ai un mauvais pressentiment." Répondit Solomon l'air inquiet, "Quelque chose qui dépasse mon entendement."

"Ne t'en fais pas, "Répondit son maître avec sagesse, "aujourd'hui il y a une offensive pour briser le blocus. "

Seith marqua une pose, puis regarda le ciel.
"D'ailleurs regarde là-haut le combat a déjà commencé", dit-il en montrant à son élève le ciel.

En effet, une bataille semblait faire rage entre les deux camps. Puis soudainement, une explosion fut visible et les deux Jedis virent un vaisseau tomber en se désintégrant en entrant dans l'atmosphère de la planète. Un énorme vaisseau de type Foray tomba, peu de temps après, tel une flèche enflammée s'écrasant dans la forêt qui fût brulée vive.

"L'Invincible" pût lire le jeune Padawan avec ses jumelles.

Maître Seith lui donna une tape sur l'épaule de Solomon qui se retourna.

"Vite allons les aider !" dit-il alarmé. Il avait l'air de connaître des personnes à l'intérieur du vaisseau.

En moins de 5 minutes il avait rassemblé une petite équipe d'expédition composée d'une quinzaine de républicains armés.

Ils partirent donc en direction de la forêt en véhicules républicains.

"Qui a donc de s'y important là bas maître ? "Demanda Solomon avec curiosité.

"Hum je connais un maître Jedi à son bord", répondit Seith, "un certain "Rolan Tyrn" chevalier de notre Ordre et un vieil ami. Et puis ça nous fera du soutien supplémentaire dont on a vraiment besoin.''



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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMer 28 Déc - 16:23


13 heures 22, 34 Jenilari 21.038 du calendrier républicain.
Briseur de blocus classe Foray "Invincible", passerelle de commandement.





Artyom émergea des ténèbres. Mais il n'ouvrit pas tout de suite les yeux, il se laissa bercer par le bruit des respirations et des gémissement des vigies de la passerelle.

Au bout de quelques secondes, il se rendit compte qu'il avait du sang sur le corps, mais la consistance en était étrange.

-Et merde Keorf !, jura le jeune lieutenant.

Il ouvrit ses yeux et grimaça: la lumière était toujours allumée. Conformément à ses craintes, c'était le sang du défunt rhodien qui le maculait. Il ne trouva pas de pouls, et cela ne l'étonnait guère au vue de la quantité de fluide vital perdu.

-Artom t'es réveillé ? , demanda une voix derrière lui.

La vigie se retourna et vit le lieutenant Zaab, le gran s'occupant des transmission. Ce dernier appuyait une de ses mains sur son épaule qui suintait légèrement de sang.

-Moi ouais, mais lui..., fit il en désignant Keorf' avec le pouce.

-Et c'est pas le seul j'ai l'impression.


Artyom chercha alors à regarder autour de lui et grimaça de nouveau: il avait mal aux cervicales, sa nuque avait du être mise à rude épreuve pendant le crash. Il vit néanmoins que la passerelle était jonchée des corps inertes ou remuants. Certains soldats républicains titubaient comme Zaab, à la recherche de survivant.

Artyom grogna.

-Où on est ?

-J'en sais rien. J'ai pas encore vue de console en état de marche. Tu peux te dessangler ?

-Ouais c'est bon, fit Artyom en joignant le geste à la parole.

Le calamarien lui montra sa main : Un de ses doigts était cassé.

-Je vais m'occuper de réveiller les autres, cherches une console en état de marche, qu'on comprenne ce qu'il se passe.

Artyom acquiesça et se leva à la recherche d'un poste encore fonctionnel. Il se rendit compte que le sol était à peu prés droit, le pilote avait donc réussi à poser la corvette dans les règles de l'art. Mais impossible de voir l’environnement extérieur tant que le volet blindé qui protégeait la passerelle ne serait pas relevé.

Il trouva son bonheur au bout d'une minute de recherche: une console dont l'écran était toujours allumé à quelques mètres du commandant échani qui Heich venait de réveiller.

Il vérifia que l'enseigne assise devant soit bien morte et la poussa par terre sans ménagement pour prendre sa place.
Mais si le poste fonctionnait, ce n'est pas le cas du système informatique du vaisseau, les caméras étaient toutes détruites, la radio était foutue, les censeurs dis-fonctionnels, et seul un générateur auxiliaire semblait fonctionner correctement.

Il sentit plus qu'il ne vit la présence du commandant dérrière lui.

- Rapport officier de pont, lui dit-elle.

- Hum pas grand chose à dire commandant, la plupart des systèmes ont grillés avec ce crash et je n'arrive pas à avoir un rapport de situation clair.


Artom continua néamoins à pianoter sur la console avec espoir, mais dût cesser quand Heich vint lui annoncer qu'il fallait se mettre en route.
Quand il remarqua qu'il pouvait très bien tenir son arme il lui annonça qu'il était muté à l'arrière garde.

- Merci pour cette demande de mutation spontanée lieutenant, la république a besoin d'hommes comme vous. ajouta-t'il avec un sourire ironique.

"Connard" songea simplement Artyom.

Il crispa alors ses mains sur le pistolet et marcha à reculons pendant plusieurs minutes, les yeux fixés sur le bout du couloir. Il n'arrêta pas de jurer, trébuchant sur un droïde, se cognant contre divers objets tombant du plafond et manquant de s'écrouler sur un cadavre, ce qui aggrava son mal de nuque.

Le commandant boitait à ses cotés et semblait s'amuser de le voir ainsi se ridiculiser. Il fut soulagé quand le groupe arriva à l'infirmerie et rafla une trousse de survie qu'il accrocha dans son dos. Le chef des trois membres de la sécurité de la passerelle encore en état de tenir une arme vint le voir et lui demande de monter la garde avec eux pendant que les autres se soignaient. La vigie accepta à contrecœur, sur le chemin le garde réquisitionna trois autres officiers de navigation et ils se mirent en position de manière à couvrir les deux accès menant à l'infirmerie.

La radio d'un des soldats crachota alors:

-- Ici le chevalier jedi Tyrn, je me trouve actuellement dans la soute du vaisseau, en compagnie de cinq autres soldats. Si quelqu'un m'entends, répondez... Rejoignez nous à la soute, que nous puissions faire le compte des survivants.


Le soldat fit signe à tous le monde de se taire et passa le comlink au commandant qui répondit au jedi.

Le chef de l'équipe de sécurité n'écouta pas et annonça au petit comité de défense que quatre homme, dont Artyom faisait parti, devait commencer à avancer vers le prochain croisement vers la droite et de le sécuriser.

-Dans tous les cas, il faudra passer par là. C'est sur le chemin de l'ascenseur et des échelles, on attend les instructions du commandant pour le reste, j'espère qu'elle va nous envoyer chercher les blessés dans les autres secteurs.

-Faut pas trop y compter sergent, vous avez vue avec quelle désinvolture elle a tué tous les pauvres gars qui ont été piégé dans la zone dépressurisée. , dit un soldat colérique.

Le sergent ne voulait pas se lancer dans un débat houleux et fit signes au trois vigies qu'il avait sélectionné de l’accompagner. Ils jusqu'au prochain croisement non loin de l'infirmerie et y virent un technicien grièvement blessé qui les accueilli en gémissant. Une enseigne entreprit de lui fournir les premiers soins à l'aide d'une trousse de survie pendant que ses compagnons pointaient leurs blasters sur les couloirs de l'embranchement.

-Maintenant on attend les autres, et ne paniquez pas. Le type qui déboulera ici ne sera pas forcément un manda...

Il n'eut pas le temps de terminer car une silhouette jaillit d'au détour d'un des couloirs. Artyom faillit tirer mais se retint au dernier moment, reconnaissant la silhouette d'un droïde mécanos. Celui-ci les repéra et roula vers eux en gazouillant, visiblement content de trouver de la compagnie. Le crash ne l'avait pas épargné et il était tout cabossé mais il semblait très bien marcher.

La vigie souffla un bon coup, peut être qu'en fin de compte, les mandos n'avaient pas encore aborder l'épave. Peut-être que leur flotte avait été défaite.


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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeVen 30 Déc - 20:20

13 heures 35, 34 Jenilari 21 038 (Temps Standard Galactique)
Corvette de classe Foray "Invincible", niveau un, sortie est de la soute principale


C'est alors qu'une voix féminine répondit quelques instants après à mon appel.
- Maître Jedi ? Ici le commandant Kalieth, nous sommes dans l'infirmerie si vous êtes à proximité répondez nous pour qu'on vous rejoigne, sinon nous rejoindrons la soute comme vous nous le conseillez. Vous me recevez ? À vous.
Entendre la voix du commandant me soulagea beaucoup, il y avait donc une chance pour qu'il y ait plus de survivants. Je lui répondais aussitôt.
- Oubliez moi, j'ai pris un détour pour chercher d'autres survivants. Ce sera plus rapide pour vous d'aller à la soute, et je pense que c'est là-bas votre place. Il y a des soldats qui attendent vos ordres là-bas commandant. Je pris une pause pour souffler, avant de finir. Je vous y retrouverais dès que j'aurais fais le tour du niveau. Et si vous devez partir en urgence... ne m'attendez pas. Je saurais me débrouiller.
Elle se dépêcha de me répondre, avant que je ne puisse me mettre en route.
- Maitre Jedi, attendez, nous avons pas mal de matériel médical et je vous envoie quelques hommes pour vous assister. À vous.

De l'aide serait effectivement utile si je trouvais des blessés, mais ces même blessés pourraient mourir durant le laps de temps où j'attendrais les soldats du commandant. Ma décision était prise.
- Ce serait avec plaisir commandant, malheureusement je ne peux perdre du temps à les attendre, et prendre ainsi le risque de perdre d'éventuels blessés graves. Puis, ce faisant, je pensais à une solution qui pouvait nous arranger tout deux. Je lui expliquais mon idée. Mais je ferais un rapport sur chaque survivant que je trouverais, avec leur état et position, pour que votre équipe leur apporte de l'aide. Cela vous convient-il ?
- Bien reçu maître Jedi, mon équipe attendra vos ordres sur ce canal. Commandant Kalieth, terminé.
- J'oubliais, c'est un honneur pour moi que vous me considériez comme tel, mais je ne suis pas encore un maitre madame. Et vu que je suis sur ce vaisseau contre l'avis du conseil, il parait peu probable que je le devienne un jour. Tyrn, terminé. dis-je pour finir.

Je jugeais utile de préciser la chose. Même si cela pouvait paraitre très honorifique, ce terme me gênais plus qu'autre chose. J'avais déjà le sentiment d'être écartelé entre mon respect pour le conseil et mon envie d'aider la galaxie, ce titre n'arrangeais rien à mon malaise.
Lâchant le bouton du com-link, je le rangeais dans une poche de stockage de mon armure avant de continuer. Dépassant la double-porte de sortie Est de la soute, je pénétrais de nouveau dans les entrailles du vaisseau, qui étaient il fallait l'avouer avec peine dans un meilleur état que la soute. Il était temps de chercher d'autres survivants.


Dernière édition par Rolan Tyrn le Sam 10 Mar - 20:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeMer 4 Jan - 20:54

Heure et date inconnues.
Lieu inconnu.

Le paysage qui s'étendait devant moi était blanc... Complètement blanc. De délicats flocons se posaient sur mon corps. Il neigeait. Je souriais. Je connaissais cet endroit. D'un pas rapide, je m'élançais savourant chaque détails de ce qui m'entourait. J'étais rentré chez moi, enfin. Au fur et à mesure que je me rapprochais de ma maison, j'accélérais le pas. Bientôt, j'allais la retrouver. Celle que je considérais comme ma mère. Mon maître... Oul.
Tandis que j'avançais, mon estomac se retourna. Quelque chose n'allait pas. Rien n'étais comme avant. La neige ne tombait plus. Le ciel était couvert de nuage chargé de foudre et, à l'endroit ou devait se tenir le gîte... Rien. Plus de construction, de glace ou du tapis blancs des flocons. Seulement de la terre battue à perte de vue. Un paysage immonde, voilà ce que s'était... Il n'avait rien à faire là !
Je fermais les yeux puis les rouvris. De l'herbe et un ciel resplendissant avait remplacé l'immondice décor précédent. A quelques mettre de moi, une table ou deux jeune filles discutaient. La plus petite me fit signe de venir en me remarquant. Mais bordel, qu'est-ce qu'il se passait en ce foutu lieu ! Il fallait que je m'enfuis, vite ! Mon corps... Pourquoi... Pourquoi il s'avançait vers les inconnues au lieu de fuir ! Fait demi-tour, c'est un ordre !
Soudainement, un tremblement secoua la scène et je chutais. Avant de toucher le sol, je fus rattrapé. La plus âgé des deux filles m'avait rattrapée. Malgrès la peur que j'éprouvais envers elle, je murmurais :


« - Merci... »

Elle me répondit d'une phrase pleine de douceur, mais aussi d'étrangeté :

« - De rien, grand frère. »

Sur ces mots je me retirais de son emprise et je reculais :

« -Qui es-tu... Démon, hurlais-je à son intention. Je n'ai pas de soeur, alors... Qui es-tu !

- Ta petite soeur Oul grand frère, me répondit-elle d'une voie charmante. Je suis venu te ramener à la maison. Allez, viens !

- Arrêt de me mentir démon, ou je n'hésiterais pas à t'abattre, tentais-je de la menacer.

- On dirais que je n'ai plus le choix. Très bien, tu va découvrir ce qu'est la vraie souffrance ! »

Au travers d'un autre tremblement de terre, les deux filles se transformèrent. La plus proche de moi en... Champignon géant barbu ? Et l'autre en... Citrouille au nez pointu ! Mais bon dieu, c'est quoi ce bordel ! Et pour clôturer le tout, un sanglier rasé se ramena. A croire que j'étais sous l'emprise d'une malédiction...
Contrairement à ce que je m'attendais ils commencèrent à se disputer :


« - Hey, Les plantes ! Cet humain est à moi, mugit le sanglier.

- Non... A moi, riposta le champignon.

- Taisez-vous vous deux ! Il est à moi, trancha la citrouille. »

Et ce fut sur ces belles paroles qu'un long débat sur qui allait me manger commença. Mais je n'allais pas être aussi docile qu'il le croyait. Bien que j'avais oublié que j'étais un jedi, maintenant je m'en rappelais ! J'allais donc me faire un soupe de citrouille au sanglier parsemé de champignon :

« - Hey, la bouffe ! Ca vous dirais de finir dans mon estomac ?

- Oh, toi... Tais-toi, me lancèrent-ils en cœur. »

Devant tant de haine, je ne pu que me taire. Il est extrêmement effrayant de ce faire menacer par de la nourriture géante, je peux vous le certifier ! Oui, oui ! Extrêmement... Dans un nouveau tremblement de terre je m'envolais, vers de nouvelles aventures !

* * *

Dans un bruit sourd je m'affalais contre un mur métallique, le nez en sang. Peu à peu, je commençais à reprendre mes esprits. J'avais rêve d'un songe très étrange. En effet, il était peu commun de rencontrer de tel protagoniste que ceux que j'avais pu côtoyer. Mais cela n'était plus un problème vu que j'avais enfin découvert le sens de leur présence. Maintenant, une nouvelle question me taraudait : où étais-je ? En tout cas, pas dans mon lit, car je ne me rappelais pas l'avoir fait d'acier. Mais alors où ? Une petite lulu rouge avec un son affreusement horrible s'alluma. Ça, s'était le début de la fin. S'était triste... J'allais mourir avant d'avoir vécu pleinement ma vie. Néanmoins, je pouvais encore faire une chose : découvrir ou j'étais. Oui, j'allais résoudre ce mystère avant de quitter ce bas-monde qu'est...
Un grand bang retentit, puis je pus admirer un magnifique vaisseau en feu s'éloignant de plus en plus. Et merde ! J'étais dans une foutue nacelle de survie. Bon, au moins j'avais encore mon sabre et... Mes vêtements ?


« - Rah ! Je l'ai encore fait, vociférais-je, me voilà en boxer dans une nacelle de survie en direction d'une planète inconnue et seulement armé de mon sabre. J'aurais pas pu rêver meilleure situation. Bon, fouillons donc ce fichu bout de métal qui me fait office de bicoque avant que... »

Un grand frac retentit et j'allais m'éclater le dos contre le plafond.

«  - … Avant que cela arrive. »

Le dos en compote, je me relevais tant bien que mal. De nouveau sur pied, je me mis à fouiller mon véhicule de fortune. Pas un habit, juste un outil de communication. Bien, au moins je pourrais demander de l'aide si j'étais complétement perdu.
En usant de la force, je fis voler la porte. Une foret. Conclusion : j'étais totalement paumé. Me voilà dans de beau drap... Bon, bah il ne me restait plus qu'à me servir du bidule pour appeler de l'aide. J'activais l'objet avant de me l'équiper correctement :


« - Allo ? Est-ce que ce foutu bidule marche... Euh, je crois bien que oui... On peut me dire où on est là ? Parce que je suis complétement paumé en boxer au beau milieu d'une foret et je ne sais pas comment je m'y suis retrouvé... Alors de l'aide serait la bienvenue ! »
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Lyana Kalieth
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeDim 15 Jan - 15:24

13 heures 38, 34 Jenilari 21.038 du calendrier républicain.
Forceur de blocus de classe Foray "Invincible".

Conformément aux ordres du Jedi j'avais laissé quelques hommes à l'infirmerie pour l'aider dès qu'il en sentirait le besoin. Le reste du groupe de commandement et moi-même nous dirigions vers la soute afin de rejoindre les autres survivants et d'organiser un peu notre survie en attendant les renforts républicains qui ne manqueraient pas venir à notre rescousse, tout du moins c'est ce que j'espérais. Notre groupe avançait lentement dans ce qui restait des couloirs du vaisseau, ceci était principalement dû à ma béquille improvisée et le kolto qui ne faisait pas encore effet. Nous mîmes ainsi plusieurs minutes à atteindre la soute pour y retrouver les rares membres d'équipage et soldats survivants, soit un quarantaine de personne sur les centaines qui composaient l'équipage avant notre ''atterrissage''. Les hommes avaient déjà commencé à rassemblé le matériel encore intact, des caisses d'armes étant donné que la plupart des provisions gisaient maintenant sur tout le sol de la soute. Je commençais à présent à sentir la douleur disparaitre ce qui fit que je pus me débarrasser du fusil qui me servait de béquille et le rendre à son propriétaire qui, lui, me rendit mon pistolet blaster que j'accrochai ensuite à ma ceinture. Je boitais cependant toujours mais c'était déjà mieux qu'en sortant de la salle de commandement, je me dirigeai donc vers la caisse d'armement la plus proche pour voir ce quelle contenait. Je l'ouvris et constatai la présence de plusieurs carabines blaster, des cellules énergétiques, des vibrolames et un ou deux fusils blasters et quelques armures de combat. Il y avait de quoi équiper une petite escouade de miliciens là-dedans et ça me rassurait, on allait pouvoir s'équiper pour défendre notre position efficacement et ainsi survivre jusqu'à l'arrivée de nos renforts. J'ouvris alors les autres boites pour m'assurer de leur contenu, pour la plupart il était semblable en tout point mais j'eus la bonne surprise de trouver des grenades à fragmentation, des détonateurs thermiques, des mines de toutes sortes et même quelques canons blaster à répétition. Je fis alors signe à deux de mes hommes qui était relativement proche de moi.

- Vous deux commencez à distribuez des armes aux survivants, carabine blaster pour les membres d'équipage, gardez les fusils pour les soldats n'ayant plus le leur. Pour le reste de l'équipement on verra plus tard. Vous m'avez compris messieurs ?


Les deux républicains hochèrent la tête et commencèrent à distribuer les armes aux différents membres de l'équipage présents dans la soute. Il fallait se dépêcher, je soupçonnais déjà ces fichus mandaloriens d'avoir envoyés une ou plusieurs petites équipes pour venir fouiller l'épave. J'évaluai ensuite le situation pour voir les hommes qui me restait, bien que comme tous les officiers de la flotte j'avais aussi été formée aux stratégies de combat terrestres, mes notions sur ce point étaient très limités et elles se limitaient aux bases. De plus les hommes sous mon commandement était peu nombreux et vu la taille de la flotte mandalorienne en orbite, ceux-ci pouvaient facilement nous écraser sous le nombre si l'envie leur prenait. Mon commandant en second, le lieutenant Heich, s'approcha alors de moi coupant là mes réflexions.

- Lyana, j'ai trouvé des explosifs au permacrète dans une des caisses d'armement ayant survécu au crash, ça nous permettra sûrement de percer la coque lorsque nous devrons fuir cette épave.

J’acquiesçai à la remarque de mon second, il avait tout à fait raison : nous ne pouvions pas rester ici. Les mandos auraient tôt fait de rendre notre position intenable ou de bombarder le site du crash. Je donnai donc au lieutenant des ordres allant dans cette direction.

- Contactes le Jedi et l'équipe que nous avons laissé en soutient, nous devons partir au plus vite de ce qui reste de l'Invincible.

Il me salua et se retira ensuite pour accomplir mes ordres. Le reste des hommes, principalement les soldats, trépignaient d'impatience et commençaient à être nerveux. L'enfermement et la sensation d'être piégés dans cette épave devait y être pour beaucoup d'après moi. Il fallait cependant rapidement distribuer le matériel qui restait dans les caisses, il fallait qu'on emporte le plus de provisions pour pouvoir établir une position facilement défendable autre part sur cette fichue planète. Je fis donc appeler tous les spécialistes en armement lourd et en explosifs survivants pour leur distribuer ce qui restait et je fis distribuer des armures de combat pour que les membres d'équipages bénéficient d'une protection, qui serte rudimentaire, pourrait leur sauver la vie. Les grenades furent à leur tour distribuées et rapidement une grande partie du peu d'équipement encore disponible se retrouva entre les mains des différents survivants. Un spécialiste en démolition était même en train de placer les explosifs sur une des cloisons blindées de la soute, une fois que le Jedi et son équipe serait de retour on pourrait ainsi filer rapidement de ce trou à rat. Les soldats inoccupés discutait entre eux et la plupart semblaient nerveux, il était évident pour moi qu'ils étaient sûrement en train de me critiquer et de me rendre responsable de la situation dans laquelle on se retrouvait et, au final, ils avaient sûrement raison.

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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeSam 18 Fév - 9:44

Artyom était assit contre un mur et tapotait négligemment la tête du droïde, son pistolet posé au sol à portée de main. Face à lui un soldat scrutait le couloir, dans l’attente d’éventuels survivants… ou assaillants.
Il entendit des bruits de pas venant de l’infirmerie et vit le deuxième garde et un technicien revenir avec une civière recouverte de matériel médical.

«
-Bon... et maintenant ? fit le technicien en posant la civière.
-On attend que le jedi nous contacte, répondit un soldat ».

Ils attendirent une trentaine de secondes en silence quand la lumière se coupa, ils ne voyaient plus qu’à la lueur rouge d’une lampe de secoure.

«
-Super ! Manquait plus que ça, soupira la vigie. »

Il se mit alors à tapoter la tête du droïde mécano avec ses deux index’ en rythme pour se calmer les nerfs, la pénombre le stressait. Mais il dut cesser quand le droïde émit des bips de protestations.
Il soupira à nouveau.

Soudain, le transmetteur d’un des soldats émit la voix du jedi :
«
-Ici Rolan Tyrn, à l’équipe d’assistance médicale, Rolan Tyrn à l’équipe d’assistance médicale, à vous. »

Artyom fit la moue : assistance médicale… peuah, songea t’il.

Le soldat répondit :
«
-On vous écoute, à vous.
-Je suis au niveau 2 dans les quartiers de l’équipage, j’ai repéré deux blessés actuellement inconscients. J’aurais besoin d’assistance.
-On arrive tout de suite, terminé. »

Artyom se leva d’un bon et suivie le petit cortège, le droïde roulant tranquillement à ses côtés. Ils descendirent jusqu’au pont 2 tant bien que mal à cause des multiples portes hermétiquement closes.

Mais alors qu’ils se dirigeaient vers les cellules de l’équipage, Artyom entendit un cri.
«
-Vous avez entendu ? »

Le groupe stoppa sa marche.

«
-Entendre quoi ? demanda le technicien.
-Là, écoutez ça recommence ! répondit la vigie. Bordel ! Y’a une femme coincée là-bas !
-Hummm… hésitait un des soldats… Ludo va avec la vigie, prenez quelques kits en plus. Nous on va retrouver le jedi.
-Ok, répondit son compère. Allez, suis moi ! »

Artyom parti donc avec le garde, et remarqua qu’ils étaient suivis par le droïde. Ils avancèrent prudemment et découvrirent le cadavre d’un soldat républicain, le crâne fracassé contre un mur, un fusil blaster à ses pieds. Le compagnon d’Artyom le ramassa et ils poursuivirent leur route.

Ils tombèrent alors sur une jeune twilek’ dont la jambe était coincée dans un sas.
«
-AAAAaaaahh ! Aidez moi j’ai trop mal ! les supplia-a-t’elle.
-Et merde ! jura le soldat »

Ils se précipitèrent à ses côtés.

«
- Toi, la boite de conserve ! Essais de déverrouiller cette porte ! S’écria Artyom. Je lui injecte un anti-douleur, préviens tout le monde. Ajouta-t-il à l’adresse du garde.»

Le droïde se brancha alors au panneau de contrôle et chercha à ouvrir le sas tandis que le soldat suivait ses instructions :
«
-Ici équipe médicale, on a un blessé pont 2, couloir C3 je répète on a un blessé pont 2 couloir C3. »

Artyom avait finit l’injection et tentait de rassurer la victime :
«
-Allez, tout va bien se passer, tu va voire, ça va aller, on va… Hé mais que ? »

Des petits arcs électriques jaillirent de la console du sas et des étincelles ricochèrent sur le droïde qui se débrancha brusquement. Il ne bougeait plus et Artyom commençait à croire que le court-circuit avait eu raison de lui quand il se ralluma brusquement.

«
-Impossible d’ouvrir la porte c’est ça ? demanda le lieutenant. »

Le droïde effectua deux quarts de rotations de sa tête dans un simulacre de signe de tête négatif. Fort heureusement la twilek’ ne se rendait plus compte de rien et ne paniquait pas : la douleur était visiblement la seule chose qui la tenait éveillé et elle était dans un état seconde depuis qu’Artyom avait pratiqué l’injection.

Le soldat pendant ce temps avait continué de communiquer avec le reste des survivants et revint vers le sas.
«
-Le groupe du commandant nous demande si elle sera bientôt évacuable. Ils veulent bientôt quitter le navire.
-Impossible d’ouvrir le sas d’après la boite de conserve. Répondit le lieutenant. J’ai bien peur qu’il faille couper la jambe. Mais je sais pas comment on s’y prend et on n’a pas de matos adapté. D’ailleurs je sais même pas de quel matos on a besoin ! Paniqua t’il. Il nous faut du temps !
-Ok, acquiesça le soldat, je vais leur dire. »

Mais alors qu’il se préparait à parler dans le com-link, une voie jamais entendu jusqu’alors en sorti :
«
- Allo ? Est-ce que ce foutu bidule marche... Euh, je crois bien que oui... On peut me dire où on est là ? Parce que je suis complétement paumé en boxer au beau milieu d'une foret et je ne sais pas comment je m'y suis retrouvé... Alors de l'aide serait la bienvenue ! »

Les deux hommes se regardèrent, interloqués.

«
-Putain, mais c’est qui encore cet abruti ? soupira Artyom en levant les yeux au ciel. »
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MessageSujet: Re: Le Blocus d'Edoria   Le Blocus d'Edoria I_icon_minitimeSam 3 Mar - 11:30

13 heures 50, 34 Jenilari 21 038 (Temps Standard Galactique)
Corvette de classe Foray "Invincible", niveau deux, cloison D-03


Cela faisait plusieurs minutes que je fouillais l'épave pour rechercher d'éventuels survivants. J'approchais maintenant des quartiers de l'équipage. Les lieux étaient dans un état encore pire, si cela était imaginable, que le reste du vaisseau. Lorsque j'arrivais à un intersection, deux des chemins possibles avait vu leur toit s'effondrer... avec des soldats républicains qui devaient être juste au-dessus lors de l'écroulement. Les câbles pendaient de partout, sans plus une alimentation, des débris recouvraient le sol tel des montagnes. Je passais difficilement tout ça pour rejoindre le seul couloir praticable, celui des quartiers de l'équipage.

Alors que j'arrivais dans les-dits quartiers, je pu repérer une bonne quinzaine de corps. Prenant un temps de pause et de réflexion, je me connectais à la force pour essayer de ressentir les membres de l'équipage encore en vie. De tout les corps présents ici, deux seulement étaient en vie, et encore inconscient. Je contactais alors l'équipe qui devait m'assister :
- Ici Rolan Tyrn à l’équipe d’assistance médicale. Rolan Tyrn à l’équipe d’assistance médicale, à vous. dis-je.
La réponse ne tarda pas à venir.
- On vous écoute, à vous. répondit un soldat que je ne connaissais pas.
- Je suis au niveau deux dans les quartiers de l’équipage, j’ai repéré deux blessés actuellement inconscients. J’aurais besoin d’assistance.
- On arrive tout de suite, terminé. termina t-il.

En attendant leur arrivée, je me dis que je pouvais essayer d'améliorer leur état de mon mieux avec l'aide de la force. Ce n'était malheureusement pas mon domaine de compétence, mais je fis mon maximum ce jusqu'à ce que l'équipe arrive. Durant cet instant, je reçu une communication du second du commandant Kalieth qui me demandait de rejoindre la soute pour quitter l'épave au plus vite. Je lui répondais que je le ferais dès que possible une fois l'équipe de secours arrivée. Il la contacta alors.
Quand celle-ci arriva, je les laissais alors s'en occuper et me levais, tandis qu'un soldat s'approcha de moi. Sur son uniforme était inscrit "Tech." suivit de son nom. Le-dit technicien me dit alors :
- Nous avons laissés deux hommes et un droïde en chemin pour qu'ils aillent aider un blessé que nous avons entendu crier. me dit-il.
Je le remerciais de m'en informer et contactais les dits hommes par radio pour leur demander des nouvelles. La même voix que j'avais entendu plus tôt me répondit presque immédiatement :
- Nous sommes bloqués avec une Twi'lek dont la jambe est coincée dans une double porte. Impossible de l'ouvrir le mécanisme est bloqué ! Je ne sais pas quoi faire, il faudrait peut-être l'amputer. disait-il, un peu perdu et affolé.

Je le calmais par radio et lui demandais sa position exacte, pour que je le rejoigne. Mon sabre découperait facilement la porte et, après ça, nous pourrions quitter l'épave au plus vite. Une fois qu'il me la donna, je quittais le groupe pour les rejoindre. Je fis le trajet en quelques minutes, et une fois arrivé je me présentais à eux. J'étais prêt à découper la porte.
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